Des chauffes-poignets
Comme chacun sait, la Suède peut être un pays froid, très froid en hiver, ou frisquet au cours des autres saisons, et les chauffe-poignets sont donc un accessoire très pratique. Ils se présentent comme des mitaines, le plus souvent sans trou pour le pouce. En réchauffant les poignets, on réchauffe les bras et les mains, sans avoir besoin d’enfiler des gants. On peut les utiliser à n’importe quel moment de la journée, et pas seulement quand on sort.
Je me suis mise à tricoter des chuaffes-poignets (« muddar » ou « pulsvärmare » en suédois) pour épuiser mes restes de pelotes de laine qui ne suffisaient pas pour des ouvrages plus grands. Je me suis procurée le livre « Pulsvärmare, en inspirationsbok » de Birgitta Adolfsson, livre que j’ai vraiment rentabilisé : sur 30 modèles, j’en ai fait 10, certains plusieurs fois, et il y en a encore quelques-uns que j’aimerais essayer.
J’en ai offert en cadeau de Noël ou en cadeau d’anniversaire, j’en ai gardé quelques-uns pour moi-même (quand même) et je vais en vendre 10 paires, au cours d’un marché de Noël auquel je vais participer avec deux amies de mon groupe de tricot.
L’avantage de tricoter des chauffe-poignets, outre le fait qu’il sont pratiques et que j’épuise mes restes de laine, c’est qu’ils prennent peu de place et sont donc facile à prendre avec soi n’importe où pour le cas où on aurait quelques minutes à rien faire et que les doigts commençaient à démanger. Pour ma part, je les emmenais au travail et tricotait environ 30 minutes pendant la pause-déjeuner.